Contrée d'Unquale (Amaranth)

Je me retourne et le laisse s'en aller comme un lapin en jugeant qu'un lâche comme lui ne mérite pas de considération.
J'examine le bandit assommé et le fouille pour trouver quelques richesses puis je jette un coup d'oeil rapide à sa lance mais elle ne m'a pas l'air de valoir grand chose. Après ma fouille, je le ligote avec ses vêtements et pousse son misérable corps dans les fourrés.
Je fais de même avec leur chef à qui je prends l'épée et la met dans mon sac.
Je tourne les talons, ramasse la fragile caisse et continue ma route d'un preste pas.

Tu trouves une vingtaine de pièces d'or, et une épée de fer. Tu continues ta route dans la même direction, et finalement, au bout de vingt minutes, il n'y a plus de chemin, il n'y a que la forêt sombre. Que fais-tu ?

Bien décidé à livrer la caisse le plus vite possible, j'accélère le pas et m'enfonce dans la forêt en essayant de ne pas dévier de ma trajectoire.
De toute façon, l'agent du bureau de poste m'a dit que la vile n'était qu'à 4 heures de marche environ.
Rengaillardi par cette victoire et par ma connaissance de la forêt, j'avance donc sans hésiter.

Tu t'enfonces rapidement dans la forêt, et ne sachant où aller tu avances droit parmi les arbres. Puis au bout d'un moment, tu entends de puissants grognements. Tu te fais discret, te cache derrière un arbre. Et tu vois, à 20 mètres plus loin, un troll des forêts. Il est seul, a comme arme une grosse branche. Il est assis, il mange. Tu estimes sa taille à environ trois mètres, tu déduis qu'il est plutôt jeune. Concentré sur son repas, il ne t'as pas remarqué.

*Me souvenant d'un coup de ce que m'avait dit un des bandits, je m'étonne de ma bêtise et repars discrètement sur mes pas pour rejoindre le chemin que je venais de quitter*
Arrivé à bonne distance du troll je me mets à sourire de mon étourderie et continue mon chemin avec insouciance.

A force de marcher, tu arrives à l'endroit où tu avais laissé les bandits. Tu regardes discrètement et tu vois qu'ils sont toujours là. Continuant, tu reviens au fameux croisement et prends l'autre direction. La route est plus large, et emprunté par de nombreuses personnes. Tu étais donc tombé dans une embuscade tendue par les détrousseurs...

Sur la route, il n'y a rien de spécial. Beaucoup de marchands, de tout et de rien.

J'accélère un peu le pas car j'ai été retardé par cet événement innatendu et je n'aimerais point arriver à la nuit.
Je regarde au loin en marchant pour tenter d'apercevoir ma destination.

Après trois heures, tu arrives dans la ville indiquée. C'est un petit village, où les elfes sont tous habillés de robes. C'est une ville magnifique, décorée de sculptures de bois, de roche et même de glace, mais ces sculptures ne fondent pas.

Je souffle un court instant pour me remettre de cette coursse et entre à grands pas dans cette magnifique cité.
Je m'avance un peu plus dans la foule d'elfes en robes et en interpelle un:

" Excusez-moi cher ami, pourriez vous m'indiquez, si le désir vous en vient, où se trouve le bureau de poste dans cette charmante petite ville ?"

L'homme s'arrête et te désigne un bâtiment proche.

"Vous avez accepté un boulot de coursier, n'est-ce pas ? Vous vous êtes fait avoir, c'est mal payé et un peu barbant... Bon, je suis pressé mon bon ami, bonne journée !"

L'elfe repart parmi la foule de robes ternes. Le bureau de poste est assez petit, mais tu vois qu'il est bondé à l'intérieur.

*Eh bien nous allons voir à combien va s'élever ma rémunération après négociations*
J'entre dans le minuscule bureau en tenant la caissette bien en vue et j'attends mon tour patiemment.

Parmi ce village rempli d'elfes, un seul humain est présent. Il s'occupe des colis à envoyer et à recevoir. Il a l'air complètement débordé. Après plus de vingt minutes d'attente, tu arrives devant le comptoir. Le préposé lève les yeux vers toi, ou plus précisément vers ce que tu tiens dans tes bras.

Je regarde cet homme avec un sourire en coin :

" Bonjour, je viens vous apporter un colis qui m'a été confié dans un petit village non loin d'ici. Mais avant de remplir ma mission, j'ai une question; on m'a dit que généralement, ce genre de course était très mal payéé alors je voudrais savoir combien vous me proposez en échange ce fragile paquet qui m'a coûté bien des ennuis.."

Je resserre mon étreinte sur le paquet et prend un air sérieux.

L'homme s'arrête. Il lève les yeux et parle rapidement.

"C'est payé à sa juste valeur. Si cette caisse vous a couté des ennuis c'est parce que vous les avez cherchés. Voilà votre paie, c'est ça ou rien."

Il dépose 8 po sur le comptoir et te regarde d'un air impatient.

En prenant un air menaçant:

"J'aurais pu y laisser la vie pour amener cette caisse ici , j'ai été victime d'une embuscade.. peut-être auriez-vous préféré que je cède ce colis àdes bandits ?"

Je m'approche encore plus du comptoir et lance un regard noir au guichetier

L'homme te lance un regard glacial :

"Ce n'est pas mon problème si vous n'êtes pas capable de suivre un chemin et de vous défendre seul. Laissez ça, prenez vos pièces d'or et filez, d'autres coursiers attendent. Bonne journée."

"Je ne vois pas la peine d'accomplir une mission en risquant sa vie pour 8 pièces d'or, cette caisse ne doit pas être si importante alors bonne journée à vous"

Je tourne les talons en emportant la caisse avec moi et sors de ce bureau miteux
Voulant tout de même tirer profit de cette course, je scrute la ville pour trouver un endroit tranquile où je pourrais examiner la caissette.

Tu entends que l'homme se lève de sa chaise, contourne son comptoir et te retient par le bras en disant :
"Vous rendez ça ! Ce n'est pas à vous ! Vous prenez vos pièces et fichez le camp, sinon j'appelle un élémentaliste !"

" Vous pouvez au moins doubler la somme alors ? Cela doit vraiment être important si vous en viendriez à la violence pour le récupérer... pour une ville qui me semble si riche, 8 pièves en plus ou en moins ,cela ne doit pas avoir de grande répércution sur l'économie locale !"

"Je demande juste une petite compensation en échange de quoi on reste diplomate et cette affaire sera réglée"

L'homme serre les dents, a l'air de réfléchir. Finalement il te tend 15 pièces d'or.

"Maintenant donnez-moi ça et partez d'ici ! C'est pas possible d'être aussi borné !"

Il revient au bureau de poste en bousculant tout le monde et en maugréant contre toi.

Enfonçant ces quelques po dans ma poche, je m'éloigne un peu du bureau puis m'esclaffe de rire pendant quelques secondes puis, reprenant rapidemant mon calme à la vue des regards des passants, je cherche des yeux une armurie à proximité"

Tu ne vois pas de boutique guerrière. Ici, toute les boutiques sont consacrées à la magie élémentale. Pas une seule Armurerie...

Très déçu de cette constatation, je me dirige vers l'auberge la plus proche (s'il y en a une),pour y réserver une chambre.

Tu déniches une auberge de bonne qualité. En entrant, tu remarques que la salle commune est bondée de mages qui parlent entre eux, l'air excités mais tendus.

Un homme se dirige vers toi : "C'est pour une chambre ? C'est rare de voir quelqu'un avec une vraie arme ici !"

"Ah, bien le bonjour, j'ai effectivement remarqué que j'étais un des seuls guerriers ici mais cela ne me dérange pas, au contraire, une ville emplie de magie réserve toujours sa part de surprises. Je viens effectivement réserver une chambre pour la nuit et me renseigner sur les requêtes éventuelles des habitants de cette prestigieuse ville."